Légende ou réalité

La bête du Gévaudan   

(Auvergne) 

Lou Païs dy a Besta...

Son passé énigmatique ses forêts épaisses,

Ses villages de pierre endormis et sa neige

Qui ne fond parfois qu'à la fin avril

C'est dans ces contrées

Que la bête du Gévaudan a frappé

Entre 1764 et 1767

La vraie nature de ce prédateur

Reste inconnue

Mais le Musée de la Bête « à Saugues » 

Propose à la fin de la visite

Une représentation crédible autant qu' effrayante 

De l'animal... 

 Il aurait terrorisé tout un pays

Il y a plus de 250 ans

La bête du Gévaudan fait encore frissonner

Cette bête sanguinaire aurait fait des dizaines

de victimes

Un loup, des crocs et des pattes démesurés

Beaucoup d’histoires ont circulé

Sur son apparence et sa nature

Mi-homme ou mi-bête / fou sadique / monstre  

Ou bien extra-terrestre 

On ne compte plus les hypothèses farfelues   

A propos de ce monstre sanguinaire

 

La Bête du Gévaudan serait à l'origine

D'une série d'attaques contre des humains

Survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767.

Ces attaques, le plus souvent mortelles 

88 à 124 recensées selon les sources

Eurent lieu principalement

Dans l'ancien pays du Gévaudan, (région d'élevage)

D’autres cas ont été signalés

Dans le sud de l'Auvergne 

Ainsi que dans le nord du Vivarais et du Rouergue 

 

Au commencement, ce n'était qu'une rumeur

Un animal rôderait dans la montagne

Un ou plusieurs monstres disaient certains

Puis l’on découvrit les corps mutilés

Des premières victimes,

On l’appela à ce jour "La Bête"

L'histoire débuta vers 1764

Dans la région d'Auvergne ( Haute-Loire )

La bête attaqua près d'un village

Les habitants la surprirent

Alors qu’elle s'abreuvait du sang

D'une de ses victimes.

Plusieurs témoins décrivirent une bête

Longue, basse, plus grosse qu'un loup

Rousse avec une bande noire 

Tout le long du dos 

D' immenses griffes, une grosse tête

Une gueule énorme 

D’où résonnait un puissant grognement

 

Effrayées par un tel portrait

Les autorités locales firent appel

Au gouverneur militaire de la province

Une grande campagne s’organisa

Pour chasser la bête

Mais ce ne furent que des loups abattus

Échappant aux recherches des soldats

La bête s'enfuit vers l'Ouest.

Le 30 septembre 1764, elle fut tirée

A trois reprises, à courte distance.

Sous le feu nourri, elle s'effondra en hurlant

Mais réussit à se relever et à s'enfuir

Après cette escarmouche 

Les agressions semblèrent cesser

De 1764 à 1767, deux animaux

L’un identifié comme un gros loup

l'autre comme un canidé s'apparentant

au loup, furent abattus

Le gros loup fut atteint par François Antoine

Porte-arquebuse du roi de France

En septembre 1765

À partir de cette date

Les journaux et la cour se désintéressèrent du Gévaudan

Bien que d'autres morts furent pourtant à déplorer

Le 13 OCTOBRE 1765 

Jeanne Jouve Habitant au mas de la Veissière

Etait dans son jardin avec trois de ses six enfants

Jeanne entendit une pierre rouler et se retourna

La Bête était là et tenait la petite de 14 mois

dans sa gueule

Jeanne s’agrippa à l'animal et arriva à délivrer la petite

 Mais la Bête se jeta alors sur le garçon de six ans

 Malheureusement l’enfant mourut de ses blessures

La mère et la petite furent sauvées

 

Il y eut l’attaque de Marie-Jeanne Valet

Une jeune fille de 19 ans

Et de sa sœur Thérèse Valet

Se rendant toutes deux à Paulhac

La Bête s'élança sur Marie-Jeanne

Mais celle-ci armée d’une lance faite de bois

La lui planta dans le poitrail

La Bête hurla et porta sa patte antérieure

A sa blessure, puis se jeta à l'eau 

Et s'y roula plusieurs fois avant de disparaître

Le second animal fut abattu

Par Jean Chastel enfant du pays

Domicilié à La Besseyre-Saint-Mary

Le 19 juin 1767.

Selon l’histoire, l'animal tué par Chastel

Devait être la Bête du Gévaudan

Car, depuis cette date

Il n’y eut plus jamais, aucune victime

FAITS OU LÉGENDES 

QUI ETAIT DONC LA BETE ? 

Le musée de "Saugues" vous en conterait long...