LA ROCHE PERCÉE

La Roche Percée daterait probablement

De la Préhistoire

Elle est une curiosité naturelle du Cantal ( Auvergne ) 

Vallée de l'Alagnon…

Elle donne une superbe vue sur le village de « Laveissière… »

Cette grotte fut un ermitage,

la tradition veut qu'elle ait été habitée par Saint-Calupan

La Roche Percée est une grotte d’habitat médiéval

Se situant à flanc de falaise 

(Surplombant la vallée de l'Alagnon en Haute-Auvergne) 

Cet habitat médiéval se divise en trois niveaux reliés par des escaliers. 

Les cheminées de fée "en leur hauteur" sont des colonnes naturelles de roches, aux formes parfois étranges (donnant lieu à de nombreuses légendes), elles furent  créées par différents phénomènes d'érosion, et peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut

 

La grotte a été sommairement sécurisée par la commune

Grâce à des rampes en fer

Facilitant la visite  de l'ensemble de la roche.

Son accès se trouve sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle

Ce qui en fait un lieu de curiosité et de prière.

La Roche Percée puise probablement ses origines de la Préhistoire

Peu accessible elle protégeait l'Homme de tous prédateurs.

Les écrits de Grégoire de Tours se réfèrent à une occupation

Pendant l'Antiquité

Elle aurait servi de repli pour les habitants de la vallée 

Suite à une invasion ennemie.

Puis elle servit de lieu d'ermitage pendant le Moyen-âge

Par la suite, d'abri pastoral pour les bergers

Au début du XXème siècle

Deux femmes aux pouvoirs étranges, l'auraient occupée…

Histoire et Légende :

La légende veut que Saint-Calupan

Un des premiers évangélisateurs de Haute-Auvergne

Y ait vécu en ermitage une grande partie de sa vie

Né en 526 en Haute-Auvergne, Calupan trouve vite sa vocation religieuse

Il entre au monastère de Méallet près de Mauriac.

Il fit vœux de pauvreté et d'abstinence. 

Ces vœux l'empêchèrent de se donner aux travaux des champs

Il décida alors de prendre le chemin de l'ermitage

Et se retira dans la grotte de la Roche Percée.

Cet ermitage, isolé de tout, surplombe une vallée et son petit village 

Fournie de sapins, il y coule une petite rivière

Les quelques habitants de la vallée

Vinrent dès la nouvelle, présenter des offrandes à ST Calupan

Un jour, un pauvre homme sourd vint rencontrer le Saint

Celui-ci, touché par l'effort du vieil homme, lui toucha le visage

Par miracle l'homme retrouva ainsi l'ouïe.

À cette nouvelle, des centaines de personnes 

Acheminèrent des infirmes 

St-Calupan aurait guéri de nombreux malades

Calupan communiquait et bénissait ses nombreux visiteurs

En passant sa main dans une petite ouverture

Depuis le haut de la grotte.

Informé de cette histoire, l'évêque de Clermont Saint-Avit

Vint rendre visite à l'ermite.

Ce dernier, impressionné par sa foi

Ordonna Calupan diacre et le canonisa 

Malgré l'humble refus du Saint-homme…

Quelques années plus tard, « en 576 » à l'âge de cinquante ans

St Calupan,  fortement affaibli, s'éteignit dans sa grotte

On dit que ses fidèles enterrèrent son corps

Toujours présent, à l'entrée de la grotte

Il y serait ainsi

Toujours préservé, son pouvoir de guérison…

Légende d’Auvergne…  

Sorcellerie et magie 

Au sommet du Puy-de-Dôme

Le Puy-de-Dôme, célèbre par tant de sujets de curiosité

A fourni, dans le moyen-âge bien des croyances, aux superstitieux 

Y voyant sorciers, sortilèges, maléfices

 La cime de cette montagne supportait autrefois

Une chapelle dédiée à Saint Barnabé, 

Il n'en reste aujourd'hui que des ruines et le cimetière

Où il n'y eut plus d'inhumation depuis la fin du XIX ^e siècle

 Les ruines des murs restants, de la chapelle St Michel

Etant détériorés 

Elles furent  maintenues par des enduits à la chaux…  

Selon certains auteurs, après le départ des moines

Le sommet du Puy de Dôme servit de lieu de sabbat aux sorciers

Il s'est écrit l'histoire, qu'une femme y fut brûlée en 1594

Par arrêt du parlement de Bordeaux 

(Elle se nommait Jeanne Bosdeau ( Dite la sorcière du Puy)

La malheureuse laissant une confession forcée 

Fut brûlée vive...  

C'est ainsi qu'en ressortit cette légende :

"La nuit de la Saint-Jean d'été, les sorciers arrivaient là

De l'Auvergne, du Limousin, du Gévaudan, voire du Languedoc

Enfourchant tous, leur balai de bouleau

Leur maître, était Satan, il avait la figure d'un bouc

Il les rassemblait au milieu d'un grand rond 

Tracé au sommet de la montagne

Chacun venait y allumer sa chandelle noire qu'il portait sur les cornes

Pour le saluer avec dévotion

Pour commencer le sabbat, le diable disait la messe à sa façon

Soufflant sur ses suppôts pour leur donner le pouvoir de prédire l'avenir 

La tradition populaire veut que, pendant la messe noire 

A cet endroit du puy de Dôme que l’on appelle 

"Le cratère du Nid de la Poule"  

Il soit apparu une énorme poule noire

(Elle pondait trois œufs noirs, puis disparaissait dans les flammes)  

Les sorciers se précipitaient alors, pour briser les œufs 

Et y trouvaient les ordres de Satan pour l'année à venir

En cette année de la Saint-Jean, où le crépuscule du soir rejoint vite celui du matin

La foule de sorciers grouillait longtemps dans le brouillard  blafard

Assis en surplomb, ces sataniques faisaient un repas

Toutes provisions mises en commun, pour signifier qu'ils étaient frères

Jusqu'à l'heure où même l'air, devenait rouge

Leurs cérémonies continuaient, débordant d’horreurs et de lubricités

De celles qui vous glaceraient si je vous les retraçais

Ces choses que l’on conte, si vieilles,

Nul n'oserait les croire véritables aujourd'hui (Qui peut dire?)

Les villageois montent encore à la Saint-Jean sur la plus haute montagne

Pour voir se coucher le soleil et attendent... 

« Certains festoient autour d’un grand feu de bois »

Pour voir son lever flamboyant

Beaucoup en ces cantons éloignés sont demeuré longtemps païens

Ou magiciens, lorsqu'ils savaient le secret des cornes de boucs 

Retrouvées enfouies, dans un vieux temple de ruines

Ce site n'est d'ailleurs pas le seul dans la chaîne des Puys

A avoir mauvaise réputation :  

 Le sommet de ce puy "Chopine" était très étroit

(Ce qui a énormément décontenancé les géologues)

Pour qu’il puisse être possible d'y construire une chapelle en ces temps

 Cette même servant plus tard de rendez-vous pour nos sorciers... 

Toujours est-il qu’entre le puy de "Pourcharet"

Et le puy de "Montillet"

Certains n’y laissent paitre au soir de la St Jean 

Ses troupeaux, au coucher du soleil...

Légendes, contes mystérieux d'Auvergne 

 

Découvrez l'Auvergne légendaire à travers ses récits
Ceux que l'on raconte encore dans les chaumières.

La légende des trois mineurs 

(Massiac - Cantal)

Au temps jadis, trois mineurs, bons pères et bons chrétiens,

Travaillaient dans les mines d'antimoine de "Massiac"

 

Avant de se mettre au travail,

Ils avaient pour habitude de faire leur prière.

Un jour ils oublièrent

A peine eurent-ils commencé leur besogne,

Qu'un éboulement soudain les ensevelit vivants 

dans la mine. 

Ils eurent recours à Dieu et lui adressèrent 

une fervente prière : "un génie apparut alors"

Toucha du doigt leur morceau de pain,

Versa de l'huile dans leur lampe et disparut.

Le pain et l'huile durèrent sept ans,

Ils ne diminuaient jamais 

Le pain restait toujours aussi frais

Lors d’une de leur descente dans la mine.

Il se prirent à penser au soleil 

Qu’ils ne verraient sans doute plus jamais

L'un d'eux s'écria

- Si je revoyais la lumière du jour

Je mourrais content.

- Et moi, dit le second, je serais heureux de revoir

Juste un instant, mes enfants et ma femme

- Pour moi, dit le troisième,

J'aimerais tant revenir parmi les miens

Et vivre au moins un an auprès de ma famille.

Au moment où le dernier des mineurs achevait

son souhait

La terre qui bouchait l'entrée des galeries

Disparut tout à coup 

Les trois compagnons purent enfin sortir

-Le premier arriva au jour, regarda un instant la campagne,

Puis expira à la lumière du jour

-Le second alla droit à sa maison 

Retrouva sa femme et ses enfants, qui aussitôt l'enlacèrent

Mais à la dernière bouchée du repas familial

Le mineur mourut ainsi qu’il l’avait souhaité.

-Quant au troisième

Il vécut encore un an auprès de sa famille,

Puis il s’éteignit à la dernière minute

De l'année qu'il avait tant priée

 Cette histoire, en réalité

Nous dit d'aimer avant d'être un jour, "séparés"    

LE VIADUC DE GARABIT

 

Ce Viaduc est encore reconnu de nos jours

comme la plus grande réalisation 

de « Gustave Eiffel »

Initié par Léon Boyer, "l’ingénieur"

Et Gustave Eiffel, "le constructeur"

Garabit est encore aujourd’hui

L’un des plus remarquables

Ouvrage d'art jamais réalisé.

Le viaduc de Garabit est un ouvrage ferroviaire  

Situé sur la commune de Ruynes (Cantal) 

Il permet de franchir les gorges de la Truyère

 

Entièrement métallique, ce pont ferroviaire

Fut construit par la société « Gustave Eiffel » 

Il fut achevé le 26 avril 1884. 

Sa mise en service n'eut lieu qu'en 1888.

Majestueux ouvrage de fer,

le Viaduc de Garabit 

Suscite depuis plus de 120 ans

l'admiration des auvergnats 

Ainsi que celle des vacanciers qui le découvrent

 Tout en sillonnant les routes de la vallée 

 

Histoire du viaduc:

Bien avant, "les gorges de la Truyère"

Etaient infranchissables  

la voie de chemin de fer s'arrêtait au nord

De Saint-Flour

Les marchandises étaient ensuite acheminées

Par l'homme à l'aide des chevaux ou boeufs

Trainant des charrettes sur chemins escarpés.

 

Puis, arrivèrent Léon Boyer "Ingénieur"

Et Gustave Eiffel "Le magicien du fer"

Deux hommes d'exception

Prêts à offrir leurs talents 

Afin que soit érigé ce géant d'acier

Chantier titanesque

Quatre années durant lesquelles

Cette région d' Auvergne accueillit 

Quatre cent ouvriers "Français et Italiens.

 Durant ces années de labeur

Le transport des pièces métalliques

et Granit fut assuré par des chars à boeufs

Des filins de sécurité furent tendus sous le pont

Sauvant ainsi des dizaines de vie

Quatre hommes trouvèrent malgré tout, la mort 

durant la construction de ce monstre d'acier 

Le 27 avril 1884, les deux parties

de l'arche se rejoignirent là-haut

120 mètres au-dessus de la rivière

Aujourd'hui, après une période grise

le viaduc a retrouvé sa couleur rouge d'origine

Il flamboie plus que jamais

Dans les paysages verts des gorges

20400 m3 de maçonnerie, 3169 tonnes d'acier,

plus de 600 000 rivets,

et cette étonnante impression de légèreté.. 

 

Grace à leur savoir, le rail a conquit  

le relief escarpé du Massif Central 

Au plus profond des gorges de la Truyère,

résonnent encore les cris des bouviers :

« Gara als biau » 

Garabit, prouesses du fer et des hommes

 

Plus de 125 ans après,

une telle dentelle de « 565 m de long » 

A supporté les poids de bien des trains

de marchandises, sans jamais flancher

Garabit est un monument à voir

Sous le soleil ou les étoiles

Il faut le voir s'illuminer naturellement

Quand vient la nuit...

Mort trop jeune de la fièvre jaune

Il a laissé derrière lui de nombreux

chefs-d'oeuvre... 

 

« Gara als biau »